Le stress est le plus grand facteur de risque associé à l’incidence, la fréquence et la sévérité des convulsions. Même si de nombreuses études chez les animaux suggèrent que le stress pourrait affecter les convulsions et leur pronostic dès la petite enfance, très peu d’études chez les humains ont étudié le stress chez de très jeunes enfants avec des convulsions. Ainsi, cette étude porte sur les marqueurs de stress chez les enfants ayant eu des convulsions fébriles simples ou complexes, par rapport à des enfants du même âge sans antécédents de convulsions. Ses principaux objectifs sont 1) d’étudier les marqueurs biologiques de stress chez les enfants avec des antécédents de convulsions fébriles, comparés à leurs pairs et 2) d’étudier l’influence des marqueurs biologiques de stress sur le pronostic cognitif des enfants avec antécédents de convulsions fébriles. Les résultats extraits de cette étude permettraient d’approfondir notre compréhension du lien entre le stress en bas-âge et les convulsions.