Les femmes enceintes peuvent être particulièrement vulnérables à la période de Covid-19. Durant cette période, elles ont été confrontées à un plus haut niveau de symptômes de dépression comparativement à des cohortes similaires de femmes enceintes avant la période de pandémie. La dépression maternelle peut avoir plusieurs impacts délétères sur le développement de l’enfant tels qu’un plus grand risque d’être nés prématurément, d’avoir des problèmes de sommeil et d’avoir un moins bon développement cognitif. Les enfants des mères dépressives ont également une moins bonne régulation de stress qui peut être mesurée à l’aide du cortisol qui est une hormone de stress souvent étudiée. La dépression maternelle peut avoir un impact sur le développement sociocognitif des enfants qui peut avoir des effets négatifs tout au long de la vie du bébé. Un moyen d’étudier le développement sociocognitif des bébés est l’attention conjointe qui constitue un facteur fondateur dans la cognition sociale. Des études en EEG démontrent des activités cérébrales distinctes entre les bébés des mères dépressives et les bébés ayant des mères avec une bonne santé mentale. Cette étude investiguera d’abord les conséquences de la dépression maternelle prénatale et postale pendant la période de la Covid-19 sur le stress réactif du bébé de 2 à 3 ans. En deuxième lieu, elle investiguera les conséquences de la dépression maternelle sur les capacités d’attention conjointe du bébé et sur l’activité cérébrale associée à l’aide de l’EEG.